Pratique de
la réflexologie
Il existe plusieurs types de réflexologie
: la réflexologie plantaire (aux pieds), la
réflexologie palmaire (aux mains), la
réflexologie faciale et crânienne, et
l'auriculothérapie (oreilles).
Sur la surface des deux pieds (face
plantaire, dorsale, externe et interne), des
deux mains aussi, se trouverait représentée la
totalité du corps par zones. Les masser
permettrait de prévenir et traiter des troubles
chroniques et aigüs.

La réflexologie plantaire de son origine
à nos jours
La réflexologie plantaire est un art
ancestral et fait partie des médecines
naturelles.
3000 AV J.C en chine la pratique du
massage des pieds préfigurent celles de la
réflexologie plantaire.
2300 AV J.C En Egypte à Sakkarak une
fresque du tombeau d'Ankhmahor, haut dignitaire,
porte une illustration qui représente un massage
des pieds et des mains.
1917 Aux Etats Unis, le docteur William
Fitzgerald, médecin O.R.L. publie un ouvrage sur
les zones réflexes et leurs correspondances. La
réflexologie plantaire telle qu'elle se pratique
aujourd'hui trouve ses fondements dans les
travaux du Docteur Fitzgerald.
1938 Mme Eunice Ingham fait connaître la
réflexologie plantaire au grand public à travers
son ouvrage : "ce que les pieds peuvent raconter
grâce à la réflexologie". Un deuxième ouvrage
suit : "ce que les pieds ont raconté grâce à la
réflexologie ".
Ces livres sont lus dans le monde
entier.
1960 Doreen Bayly introduit la
réflexologie plantaire au Royaume
Uni.
Aujourd'hui, avec la réflexologie on peut
aider les personnes à lutter efficacement contre
le stress et apporter une relaxation profonde.
On ne parle plus de massage des pieds mais de
réflexologie plantaire.


Plusieurs écoles existent. On peut en
distinguer au moins trois.
L'école chinoise (la plus ancienne) basée
sur les principes de médecine traditionnelle
chinoise est assez invasive, les pressions
exercées sont très fortes, le praticien utilise
des petits outils en bois pour pénétrer
profondément les tissus.
L'école américaine (Ingham) suit les
principes de la physiologie médicale
occidentale.
Il existe une troisième voie, la méthode
sud-africaine, beaucoup plus orientée vers la
dimension émotionnelle. Faite d'effleurements,
de pressions très douces, elle permettrait une
libération émotionnelle
intense.

Selon les partisans de la réflexologie,
les troubles de santé passés (troubles
chroniques, organes congestionnés) seraient
détectés par la présence de cristaux qui
seraient à l'origine d'une sensation spécifique
sous le doigt.
Quelle que soit l'école, avant de traiter
localement les différents systèmes du corps
(urinaire, lymphatique, nerveux,
cardiovasculaire, etc.), il convient pour
débuter la séance d'effectuer une "écoute des
pieds", qui permet de définir par quel pied il
convient de commencer. Ensuite, après avoir
effectué les techniques de bien-être - qui
comprennent : prise en main, déverrouillage
articulaire, lissage et pétrissage-, le
traitement peut débuter. Pour disperser les
cristaux, trois manœuvres sont possibles : le
lissage simple du pouce, le lissage avec
pression et la chenille. La chenille consiste en
une succession de pressions rapides et ciblées
effectuées avec la pulpe du pouce. Le but de
cette réflexologie américaine (Ingham) est de
drainer les toxines accumulées sur une zone
ciblée. Enfin, il est conseillé de terminer sa
séance par une série de manœuvres unifiantes et
apaisantes.
Un point réflexe très douloureux
représenterait un organe en hyperfonctionnement
; il est massé de l'intérieur vers l'extérieur
de la zone, ce qui aurait pour effet de calmer
l'organe. Le reste du temps, il est pratiqué un
massage des points réflexes de l'extérieur vers
intérieur de la zone, ce qui aurait pour effet
d'activer les organes. Une zone ou un point
réflexe douloureux n'est pas obligatoirement
l'indication de ce qu'un organe cible est en
"hyperfonctionnement". Ces zones réflexes
douloureuses sont surtout l'indication d'un
fonctionnement altéré de l'organe en projection,
cette stimulation (par toucher ponctuel tonique
ou non) peut, elle-même, être modifiée quant à
la perception de l'organisme suivant les
horaires pendant lesquels la zone réflexe est
stimulée.
