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L'Abbé Mermet
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Le prince de la radiesthésie
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1866 – 1937 -


Né
le 11 novembre 1866 près d'Annecy, le jeune
Alexis fut d'abord vicaire à Saint-jean de
Tholome, puis curé de Cernier, de Landeron et de
Saint Prex, avant de s'installer définitivement
à Jussy, dont il dessert la petite chapelle.
Mais c'est à l'art de sourcier
qu'il consacre véritablement sa vie. Fils
et petit-fils de baguettisants estimés en
Savoie, l'abbé Alexis Mermet fut initié dans sa
prime jeunesse à l'art de la
sourcellerie.
Tout avait commencé en 1893, année
de grande sécheresse ; il annonça avec assurance
qu'il y avait de l'eau sous la ferme d'un paysan
dont les vaches tiraient la langue. On creusa et
on découvrit une source de 21 litres/minute, à
deux litres près ce qu'il avait prévu. Très
vite, l'Abbé MERMET allait diriger son pendule
vers d'autres ressources : les filons
métalliques, les objets perdus, les personnes
disparues, la détection des maladies.
On l'appela en Afrique, en Asie
pour détecter du pétrole.
Pour simplifier son travail ou
pour économiser du temps, il inventa la
"téléradiesthésie", qui lui permettait, tout en
restant dans sa cure, de découvrir eau, pétrole,
personne disparue, sur une carte de géographie
déployée devant lui et
surtout, révéla au monde l'existence d'un
ensemble de galeries aux grottes de Lacave, dans
le Lot.
Dans le même ordre d'idée, il créa
le "diagnostique médical pendulaire" qui
pouvait, à certaines conditions, s'effectuer lui
aussi à distance.
Au demeurant, il fut surnommé le « Prince des
sourciers
».

La
radiesthésie ne sera
véritablement 'divulguée' en France qu'à partir
du début du XXème siècle.
Les
recherches en radiesthésie sont aussi actives
dans d'autres pays européens comme l'Autriche,
l'Allemagne et l'Angleterre. En 1911,
l'industrie minière de Hanovre, en Allemagne,
organise un congrès des sourciers. En 1927, les
sourciers et radiesthésistes espagnols
organisent un congrès à Barcelone.
En
1934, le pape Pie XI fit appel à l'abbé MERMET
afin d'essayer de retrouver les membres d'une
expédition disparus au pôle Nord. A l'aide d'un
pendule et d'une carte, l'abbé indiqua
exactement où se trouvaient les
explorateurs.

Phrases
de l'Abbé Mermet
« Devant
les phénomènes de la nature il faut observer,
étudier et ne jamais s'étonner de rien ! La
science est postérieure aux lois naturelles et
doit leur rester soumise. Elle a le droit et le
devoir d'enregistrer les faits et de les
accepter après contrôle; mais elle ne doit pas
les étouffer pas plus que de les
inventer. »
« Ou
serions nous si l'humanité, depuis son origine,
avait refusé de prendre en considération ce
qu'elle ne comprend pas
? »
« On
se figure, a priori, ou sur renseignements, ou
parce qu'un autre sourcier l’a dit, qu’il existe
là un trésor : le pendule vous fournira le
chiffre de l’or qui n’existe que dans votre
imagination. Il faut se calmer, se rendre
indifférent, garder sa volonté passive, écarter
toute idée préconçue, se soumettre à la réalité
et non vouloir la violenter. Ces hommes
d’imagination créatrice, philosophes manqués,
qui vous inventent le pactole là où il n’y a
rien, sont les plus dangereux de tous. A chaque
courrier m’arrivent des cartes, des plans, sur
lesquels un sourcier local, et parfois un
sourcier connu, a inscrit : « ici, au pied de la
vieille tour, trésor à 10 mètres : je sens de
l’or, des diamants … ». Or, il n’y a exactement
rien du tout; ou, parfois, l’ image magnétique
d’ une vieille tabatière dorée qui sommeille au
salon, dans une vitrine. L’ Art du sourcier
consiste à trouver ce qu’il y a, et surtout à ne
pas trouver ce qu’il n’y a
pas. »

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Pendule de l'Abbé Mermet
(laiton doré)
Ce
pendule de l'abbé Mermet est composé d'une
chambre pour témoins. Celle-ci permet
d'accueillir (cheveux, ongles, photo,...) et
facilitera le travail du radiesthésiste surtout
dans les recherche de personne disparue.

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